Le tome 1 avait surpris tout le monde. 10€, un style de fou, un scénario aux petits oignons rouges et un boulot gargantuesque du coloriste.
Le tome 2 c'est tout pareil mais en plus frustrant. 130 pages c'est trop peu pour un comics avec un tel niveau. On se retrouve au même niveau de frustration lorsque Saga Tome 1 (ou 2, ou 3....) se termine. Pourquoi c'est si couuuuuuurt !
Dans ce tome 2, on reprend les mêmes et on recommence à l'exact point où tout s'était terminé. Marcus continue de s'intégrer dans l'école tout en n'oubliant pas de s'occuper du groupe consanguins. Les affaires de cœurs de Marcus, le passé de l'un, les missions d'un autre....en 130 pages, Deadly Class en raconte tellement !
Le boulot sur les couleurs est toujours aussi dingue. Deadly Class à une identité de dingue. Que ce soit dans l'organisation des planches et des bulles quand dans les couleurs, on en prend plein la gueule à chaque page. C'est une claque pour les pupilles à chaque instant.
Les mecs ont en plus l'art du cliffhanger de fin de chapitre. Le scénario est super solide, l'histoire est rythmée, toujours aussi enflammée, toujours aussi punk et pop, toujours aussi rageuse, ravageuse et vengeuse.
Du lourd, du très lourd, du très très très lourd.
La boucherie dans la baraque des consanguins est rondement menée, tout comme la construction des personnages est toujours aussi fine et profonde (Maria et Marcus sont décousus de manière fabuleuses). Les flashbacks sont en parfaites symbiose avec le présent. On retrouve un savant mélange d'humour, d'action, de psychologie mais aussi de critique sociale. L'ambiance So Eighties est irrésistible tout du long. Tout cela ressemble quand même à un futur indispensable.
A quand la suite !