Kyūki no Adabana, tome 2 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Second tome pour cette série courte de chez Meian dans un univers fantastique, le groupe affronte le frère de Kazura. Elle finira par lui faire entendre raison et lui par accepter sa décision après un rude combat. Pour Tamaki, il reste toujours un humain dans un autre monde et qui sera assez mal vu s’il ne fait pas attention… Comme la série est courte, on se retrouve déjà à la moitié de son récit et j’ai l’impression que l’on n’avance pas vraiment.

La série fait quatre tomes et arrivé à la fin de celui-ci, je n’ai pas eu l’impression que l’on avance grandement. De nouveaux personnages font leur apparition et j’imagine qu’ils seront présents dans la phase finale (en bien ou en mal). Quant aux événements du tome suivant, ils sont assez prévisibles avec les quelques éléments montrés dans ce tome. Ce que je trouve dommage, c’est qu’il y a quelque chose de nouveau qui est lancé, notamment par rapport aux gouffres et leur origine. J’ai peur que deux tomes seront un peu justes pour tout conclure convenablement, mais je peux encore me tromper. C’est vraiment le genre de série qui pourrait faire une dizaine de tomes sans soucis et que je trouve donc très réduite. Pourquoi je continue de me lancer dans ses séries ? Par curiosité et aussi pour me dire qu’au moins, elles seront vite terminées. Avec les hausses de prix successives des différents éditeurs, les séries courtes (où dont le tome final est connu) deviennent plus attractives que des séries en cours dont on ignore quand la fin aura lieu. J’aime aussi varier un peu mes lectures en choisissant par moment des séries plus courtes, afin de pouvoir un peu mieux conseiller des séries au démarrage (dans l’univers du manga ou dans la lecture). En plus, j’apprécie beaucoup la culture japonaise pour ses esprits (Yokais, Kami, etc…). Cette culture est souvent présente dans les mangas, il y a bon nombre de séries à ce sujet et c’est vrai qu’à côté, on en fait peut-être pas autant en France (alors qu’on a une culture aussi, mais à part Astérix qui ne doit pas être toujours fidèle…). J’ai toujours trouvé plus fascinantes les cultures qui vénéraient plusieurs dieux plutôt qu’un seul (Egyptienne, Romaine, Grecque, Nordique notamment). L’imagination étant souvent plus présente et les dieux moins omnipotents puisque chacun avait son rôle, ce qui les rend aussi plus proches de nous qu’un être surpuissant.

Kazura souhaite devenir quelque chose qu’elle n’est pas supposée être. Elle casse donc les normes et les codes dans le monde des Kamis. Très peu de choses sont montrées à ce sujet, mais visiblement, le fait d’être un Kami de la pauvreté fait aussi que les autres ont une mauvaise image de nous. Les autres n’hésitent pas à dire du mal d’elle et au final, il n’y a que son frère qui l’apprécie réellement. Je pense que s’il avait pu, il aurait échangé volontiers son rôle avec le sien. Je ne sais pas si c’est une manière d’évoquer les parents qui tracent la route de leurs enfants sans leur laisser le choix, mais c’est ce qui en ressort à mes yeux. Toutefois, le frangin n’est pas ainsi et étant le nouveau chef de famille, c’est lui qui décide. Il finit donc par aider sa sœur de la seule manière possible avec sa position. En plus, il a également remarqué comme un changement dans ses capacités, pourrait-elle réellement atteindre son but ? Le frère, c’est un peu le seul personnage que je trouve développé depuis le début de l’intrigue. Kazura et Tamaki, on sait leur capacité ou leur rêve, mais ça ne va pas plus loin, lui est littéralement un boulet inutile pour l’instant, tandis que Kazura ne réfléchit pas. Le troisième personnage ne sert pas à grand-chose dans ce tome, mais lancera l’événement qui aura lieu dans le prochain. Visiblement, même dans le monde des Kamis, certains sont mieux lotis que d’autres. Pareillement pour la chaine de commandement sans doute, au final, ils ne valent guère mieux que les humains.

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