J’ai été déçue de ce deuxième tome en comparaison au premier. L’action est centrée sur un seul moment, une seule page du périple de Polza. Du coup cette temporalité trop restreinte m’a ôtée ce côté un peu « aventurier » du récit. C’est dans ses pérégrinations que j’aime accompagner Polza.
Tu verras c’est spécial. Voilà ce qu’on m’a dit quand je l’ai emprunté.
Le dessin : ce n’est pas vraiment le style graphique que j’apprécie. Le trait est n’est pas net (beaucoup de reprise), tout (ou presque) est un noir et blanc, l’aspect général reste « brouillon » et Manu Larcenet dessine les nez aussi bien que moi ^^ Mais en même temps, certaines planches sont très belles, très réalistes.
L’histoire : Le récit alterne entre l’interrogatoire de Polza par deux inspecteurs de police et les flash-back de celui-ci correspondant au déroulement de son histoire pendant sa garde à vue. Il est accusé du meurtre d’une jeune femme, Carole. Les quatre tomes sont le récit des rencontres et aléas de la vie qui l’ont mené jusqu’à cet assassinat.
Alors qu’est-ce que le Blast ? C’est les seuls passages en couleur. Qu’est-ce qu’ils sont vraiment ? On en a une idée vague mais on en comprend la réelle signification que dans les dernières pages du tome quatre, alors un peu de patience.
Donc finalement, en s’habituant au dessin, oui j’ai apprécié et même beaucoup, cette histoire. Et, même si cette saga est plutôt célèbre, si vous ne la connaissez pas, j’espère pouvoir vous donner envie d’y jeter un coup d’œil (surtout qu’elle est complète en quatre volumes).
Le blast c’est l’effet de souffle suite à une explosion, et la saga BLAST de Manu Larcenet, c’est un peu ça aussi, une histoire explosive qui vous souffle.