"Yahah, j'ai une super mitrailleuse laser, PIOU PIOU PIOU ! " "Et ben moi j'ai un bazooka de la mort
Que peut-on faire lorsque l’avatar de la mort se dresse devant nous, lui et sa légion de morts revenus à la vie dotés de superpouvoirs et de la volonté farouche d’éradiquer le concept même de vie ?
… C’est la question qu’ont dû se poser les héros de l’univers DC lorsque Nekron, et son émissaire Black Hand se sont dressés devant eux, accompagnés d’une véritable armée de morts-vivants surpuissants. Les Corps des Lantern n’ont alors d’autre choix que de s’unir face à la menace de ces anneaux noirs impitoyables, assistés des différents héros de tout l’univers, et plus particulièrement, bien sûr, de la Terre, qui semble au cœur du conflit…
Donc concrètement, ce deuxième volet de Blackest Night, c’est de la bonne grosse baston interstellaire entre morts et vivants, avec des superpouvoirs de partout, des combinaisons, des attaques suprêmes, plein de machins qui volent dans tous les sens, c’est bien simple on se croirait dans un shonen bien bordélique, genre Naruto, où les personnages improvisent de nouvelles idées pour créer des armes absolues afin de vaincre l’ennemi. Mais attention, c’est pas une critique : on prend son pied en lisant ce concentré de testostérone ! C’est un peu comme le Retour du Roi : les attaques épiques, les charges héroïques, on entendrait presque l’un des protagonistes hurler « Pouuur le Rohaaaan ! »
Voilà. Si vous avez apprécié le travail de dessin du premier volet (c’est mon cas, c’est pas mon style préféré mais ça reste bien sympa et lisible), vous devriez continuer à aimer ce que celui-ci vous propose.
Quant au scénar de Geoff Johns, au cas où je n’aurais pas été assez clair jusqu’à présent, c’est du bon gros event bien vendeur, qui pue le fan-service à trois kilomètres à la ronde… et j’aime ça.
Je lui donne un point de moins que son aîné simplement parce que je pense qu’il s’y passe moins de choses réellement importantes à l’intrigue. L’opus précédent posait les bases, et celui-ci ne fait que donner la conclusion attendue. Il n’en reste pas moins totalement jouissif.