L’album précédent m’avait laissé quelque peu dubitatif et – comme à chaque fois avec ce « Canardo » – l’album suivant est parvenu à raviver l’intérêt.
Pourtant, dans cette « île noyée », rien de nouveau.
Monde désabusé ; déclin annoncé mais jamais expliqué ; personnages qui oscillent entre souffrance et ridicule…
Tout est là ; tout est connu ; jusqu’à la manière de ficeler tout ça.
Mais bon, pourtant c’est efficace.
Et c’est d’ailleurs parce que c’est connu et rodé que c’est efficace.
Il y a clairement un petit côté « enquête à la Agatha Christie » dans cette intrigue et c’est ce qui – associé à l’univers « Canardo » – fait tout son charme.
Un lieu clôt. Un crime. Des suspects. Une enquête…
L’épisode joue avec les codes du genre tout en développant sa patte désabusée.
Et même si l’ensemble se simplifie un peu trop à mon goût à la fin, je n’ai pu m’empêcher de trouver ça efficace et charmant.
Pas une révolution donc, mais un « Canardo » qui fait le taf, et qui le fait bien…