Décadence & liberté
Prenez un lieu lugubre (un château perché sur un piton rocheux) abritant des fêtes orgiaques et décadentes (des hommes portant des têtes d'animaux en guise de masques, des femmes à demi nues, le...
Par
le 18 sept. 2012
6 j'aime
BD franco-belge de Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski (1984)
Avec ce sixième opus, les tomes de « Thorgal » commencent à s’enchainer et à poser leurs habitudes… Mais franchement, pour moi, au regard de ce que fut cette « chute de Brek Zarith », cela ne constitue vraiment pas un problème.
Alors d'accord, le schéma commence désormais a être connu : Aaricia s’est encore faite enlever ; Thorgal vient à nouveau la sauver et pour cela, il doit à nouveau s’associer à des causes qui le dépassent totalement ou dont il se moque…
(Pour qui a déjà lu « XIII » avant, comme ce fut mon cas, autant dire qu’on est là en terra plus que cognita…)
Mais bon, pour moi, ça marche.
Et ça marche pour plusieurs raisons quand j’y réfléchis bien.
D’abord ça marche parce que c’est le principe même d’une saga que d’être capable de mobiliser toujours le même matériau de base pour le décliner de manières différentes.
Là – encore une fois – la différence est apportée par ce nouveau lieu qu’on nous fait découvrir et explorer.
Plus qu’un visuel, Brek Zarith c’est encore une société nouvelle à associer à l’univers Thorgal ; c’est un fonctionnement ; un regard ; une philosophie de plus…
Alors certes, l’épisode se déroule sans véritable surprise, mais d’un autre côté, quand on observe comment il est amené, ce n’est pas un véritable problème en soi.
Cette « chute de Brek Zarith » est davantage un « pay off » qu’un « set on » : on nous a annoncé la naissance d’un enfant ; ce qu’on attend c’est de le découvrir et surtout de découvrir comment il va forcément impacter la relation Thorgal / Aaricia.
Sur ce plan, ce tome 6 fait son boulot d’épisode de résolution.
De plus il le fait à un bon moment au regard du reste de l’intrigue.
Donc sans être bouleversé, je suis malgré tout amplement satisfait.
« La chute de Brek Zarith » s’imbrique parfaitement dans le reste de la saga, c’est bien là tout ce qu’on était en droit d’attendre de lui.
Moi, personnellement, ça me suffit largement…
Créée
le 21 janv. 2018
Critique lue 307 fois
4 j'aime
D'autres avis sur La Chute de Brek Zarith - Thorgal, tome 6
Prenez un lieu lugubre (un château perché sur un piton rocheux) abritant des fêtes orgiaques et décadentes (des hommes portant des têtes d'animaux en guise de masques, des femmes à demi nues, le...
Par
le 18 sept. 2012
6 j'aime
Avec ce sixième opus, les tomes de « Thorgal » commencent à s’enchainer et à poser leurs habitudes… Mais franchement, pour moi, au regard de ce que fut cette « chute de Brek Zarith », cela ne...
le 21 janv. 2018
4 j'aime
"La chute de Brek Zarith" est un très bon album. Il se tient bien à la fois en tant que tel et en tant que suite et fin d'un cycle. Le scénario est assez dense, Van Hamme parvient à rythmer avec...
Par
le 18 juin 2013
4 j'aime
Du même critique
Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...
le 27 août 2020
238 j'aime
80
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...
le 14 déc. 2022
161 j'aime
122