La montée des eaux a déjà redessiné nos paysages. L'état fait ce qu'il sait faire de mieux : construire des digues et concentrer sa population dans un espace maîtrisé et sécurisé. Le reste du monde est donc une ZAD.
Belle opportunité pour développer un fantasme libertaire où l'homme se construit en symbiose avec son environnement. Les protagonistes sont tous des babos fan de low tech, débrouillard et inclusif.
Et ça pratique l'amour libre!
De l'autre côté, on a le méchant appareil d'état qui ne rêve que de démanteler ces bulles de liberté. Les gens de la ville sont des gros bêtas, fermés à l'autre, fermés à la différence. Et méchant !
Les planches sont belles. Le récit est malheureusement un peu trop introductif. Ça appelle forcément une suite. Contemplatif et serein. Même si peu d'enjeu, on se laisse porter.