Je reprends ma plume pour ce 38 ième album qui, dans la continuité des précédents opus, tente encore une fois de résoudre une équation impossible: la conciliation des fans de la première heure avec l'attraction d'un nouveau public susceptible de renouveler l'audience et perpétuer l'actualité des gaulois.
On sent comme pour les précédents albums que ce cahier des charges est très difficile à tenir et que l'on est à chaque fois au milieu du gué. Par moment cela se traduit par d'heureuses inspirations, j'aime bien l'introduction des nouveaux personnages par exemple... et dans d'autre cas, où l'humour potache se fait un peu trop sentir, on se demande pourquoi on s'acharne (au delà des considérations économique bien entendu) à faire vivre une franchise qui mériterait d'être sanctuariser afin de préserver sa qualité globale. On passe ainsi notre temps d'une case à l'autre à changer d'avis pour finir sur une impression mitigée...
Dans l'ensemble "La fille de Vercingetorix" s'en sort un peu mieux que ces prédécesseurs selon moi, j'irai même jusqu'à dire que c'est le meilleur livre de la nouvelle équipe, mais est ce suffisant pour justifier le projet globale et la continuité de l'entreprise? Je suis hélas loin d'en être convaincu.