Gabriel a peu changé. Toujours grognon, toujours têtu, toujours plein d'une tendresse qu'il cache de moins en moins. Cette fois, le grand-père nous emmène à l'autre bout du monde, bien loin de son quotidien, de son ancienne boucherie, de ses Gégé, de son train-train.
A la recherche de sa petite fille perdue.
Ce deuxième tome marque une grande rupture scénaristique avec son début. Pourtant, on y retrouve la même douceur réflexive. Et Gabriel doit à nouveau se remettre en question. Loin de ses habitudes, il crée de nouvelles relations, apprends à aimer l'inconnu. Une expérience qui ne lui rendra pas la petite, mais qui le rapprochera enfin de son fils.
Malgré la déception initiale, en s'apercevant que les personnages du premier tome ne sont pas nombreux au rendez-vous, et qu'ils vont nous manquer, on découvre une histoire peu prévisible et toujours touchante. Soit les ingrédients qui nous ont fait adorer et partager L'adoption. L'histoire qui ne se prolonge pas en vain. Elle connaît son début et sa fin.