Fin de l’aventure sans grande surprise, La Guerre des Gloutons libère Tyneth et Gnondpom.
Trolls de Troy respire mieux sur deux tomes, c’est indéniable.
Même si le scénario est entendu, les deux parties bien (un peu trop ?) distinctes, Christophe Arleston trouve, de troll en troll, les petits raccords qui s’adaptent au rythme de sa narration, agrémentée d’un foisonnement de clins d’œil populaires, des quelques cases animées d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, aux conditions de travail dans les manufactures de textile, en passant par Blanche-Neige et la brochette. Jusqu’à la présence en guest-star de Könan le Barbare, caricature de Schwarzy par moments très réussie.
« Tout troll plongé dans un liquide reçoit une poussée de bas en haut égale au plus vite possible qu’il peut filer ! »
Flopée de proverbes pour cette scène et tout une histoire pour un jeu de mot pourri.
Où il s’avère que ladite Lady Romande, qui se fait fort d’éduquer ses jeunes orphelins, ne leur dit pas toute la vérité et que ceux-ci s’en rendent compte.
J’ai ri.
Rythme tenu, humour et dessin agréable. (Légères) surprises dans l’intrigue.
Contrat minimum.
Matthieu Marsan-Bacheré