Ce huitième tome de Justice League doit marquer une nouvelle page pour la Justice League. La plus grande équipe de héros de la Terre doit se reconstruire, redorer son image et regagner la confiance des habitants de la planète. Les dégâts causés par Ultraman et le Syndicat du Crime vont laisser des marques. Enfin… pas pour tout le monde, puisque Forever Evil a mis un vilain en lumière, Lex Luthor ! L’ennemi de Superman est maintenant considéré comme un héros sans commune mesure, et les héros doivent faire parti de la Justice League…
La Ligue de Justice est sortie victorieuse de l’épreuve que lui a lancée le Syndicat du Crime lors du Règne du Mal, mais ce ne fut pas sans en payer le prix ! Alors que certains de ses membres ont disparu, la Ligue doit accueillir dans ses rangs de nouvelles recrues dont l’ennemi juré de Superman : Lex Luthor ! Ce dernier paraît de bonne foi dans son désir d’œuvrer pour le bien commun, mais cette apparente docilité ne cache-t-elle pas une machination encore plus vile ? Batman veille.
(Contient les épisodes #30 à 39 de Justice League et #14 de Justice League of America)
Forever Evil c’est déjà fini, et disons-le franchement, si la saga était totalement mainstream, ce n’était pas vraiment folichon, folichon. Un beau trépied pour permettre à Geoff Johns de mettre Lex Luthor en avant. C’est en effet le meilleur ennemi de Superman qui a sauvé la Terre. Tout le monde le prend pour un héros, et il le pense lui-même. Et c’est donc tout naturellement qu’il va toquer à la porte de la Justice League pour en devenir membre. D’autant qu’il a découvert un sacré secret…
En effet, les récents événements, principalement autour de Dick Grayson, ont fait comprendre à Luthor que Bruce Wayne est Batman ! Il s’empresse d’aller confronter le milliardaire, sûr que cela fera un argument de poids supplémentaire pour son arrivée dans la League.
Toute la première intrigue de ce tome, « La Ligue d’Injustice » nous montre le rapprochement entre Luthor et la League, entre Wayne Enterprises et Lex Corp. Geoff Johns fait de Luthor un personnage phare de la Justice League, avec dans ses bagages un certain Shazam et son nouveau bras droit : Captain Cold !
La seconde partie du volume, « Le Virus Amazo » voit l’arrivée de Jason Fabok sur le titre. Si je ne suis pas le fan numéro un du dessinateur, trop « Jim Lee » pour moi, il faut bien reconnaître que certaines de ses cases nous hérissent le poil ! Certains de ses personnages dégagent un certain charisme. Que dire de sa Wonder Woman, elle nous fige sur place par tant de prestance, tant de classe, tant de puissance, tant de beauté. Mais comme Jim Lee, c’est également son pire défaut, tout le monde il est beau, tout le monde il est puissant…
Pour cette première intrigue avec Lex Luthor au sein de l’équipe, Geoff Johns le met déjà en situation délicate ! En effet, alors qu’il laisse Bruce Wayne visiter les moindres recoins de sa société, faisant les présentations avec sa sœur handicapée au passage, Luthor est la cible d’une attaque. Un coup perdu perce une fiole et en moins d’une demi-journée tout Métropolis est en quarantaine !
Luthor a mis au point un virus devant, « soi-disant » retirer ses pouvoirs à un méta-humain pêtant une durite. Malheureusement il plonge les super-héros, et quasiment toute la Justice League, dans un état effroyable. Quand aux humains infectés, ils développent des pouvoirs méta-humains avant de mourir dans les vingt-quatre heures !
Superman, Wonder Woman et Batman doivent mettre la main sur le patient zéro, pour permettre à Luthor de développer un antidote. Ce dernier se révèle particulièrement impressionnant et coriace, Batman voit son scaphandre se briser et Luthor semble dissimuler des informations capitales…
La Justice League va-t-elle tomber face à un simple virus ?
Bref, plutôt un bon tome, un très bon tome. Luthor y tient une place centrale et la Justice League doit composer avec de nouveaux membres alors qu’une menace virale sans précédent s’abat sur eux. Cela fait plaisir de lire de bons épisodes de Justice League, il faut faire son deuil l’excellence n’aura pas lieu pendant ces New52.