L'aventure est lancée, la ligue est formée est bien ancrée dans les esprits. Ce second tome n'a plus qu'à exploser le plein potentiel de ses personnages et enfin masquer les carences du précédent volume qui fut divertissant, mais léger.
Malheureusement après une introduction explosive et épique reprenant La guerre des mondes de H.G. Welles, Alan Moore ne sait plus quoi faire de son histoire d'invasion de la Terre. Jamais nous auront cette impression de fin du monde et jamais nous n'auront également l'impression que seule le ligue des gentlemen extraordinaires pourrait sauver l'humanité.
Seul le potentiel du monstrueux Hyde et du perfide homme invisible sont exploités, l'histoire suggérées de Mina et la mélancolie qu’elle dégage est également remarquable. Cela dit au cœur même de cette fin du monde, les interactions sont rares, les enjeux limités et la résolution éclaire.
Les fulgurances de cette nouvelles histoire permettent à l'histoire d’intéresser un minimum, mais la déception reste immense compte tenu de l'aura de l'oeuvre et du talent de son auteur.
Plus qu'à savoir si l'envie d'ouvrir un nouveau tome de cette saga se fait sentir.