Cet album vaut presque plus pour son histoire complémentaire ("Presque le Paradis" parue dans le Journal Tintin avant Les Trois Vieillards du pays d'Aran) que pour celle qui donne son titre à l'album.
La Magicienne trahie est la première histoire de THORGAL qui pose le cadre et présente les personnages et il faut bien admettre que c'est celui de la magicienne (qui ressemble d'ailleurs pas mal à Sylvie Vartan - cf. case 3 page 7) qui est le plus mystérieux et le plus intéressant, volant même la vedette au héros.
Dommage que l'album ne soit pas dessiné comme le sont les couvertures, ça aurait été vraiment fabuleux. Au lieu de cela, le dessin de Rosinski, qui est certes bon, est assez figé et les couleurs utilisées ne sont pas les meilleures. Mais cet aspect très classique va heureusement beaucoup évoluer, et rapidement. Il suffit de comparer le dessin de La Magicienne trahie (1977-78) à celui de "Presque le Paradis" (1979) pour s'en rendre compte.