La petite Jones, jeune black née dans les quartiers défavorisés, échappe à la drogue et la délinquance après avoir rencontré un militaire modèle.
Spoiler ? Hum... ou pas, tant la trame de la jeunesse du major Jones est convenue.
Plus interessant, sans doute, le background sociologico-historique (Guerre du Vietnam, Civil Rights Movements, Programme Co-Intel-Pro) reconstitué, avec quelques libertés, pour les besoins de l'album (avec une mention spéciale pour la relecture de l'assassinat de Sharon Tate).
C'est de cet arrière-plan que jaillit la meilleure trouvaille de ce spin-off : le prénom du major Jones, que je vous laisse découvrir.
L'ensemble est graphiquement assez réussi, mais le scénario, qui recourt un peu trop souvent aux raccourcis (l'identité du Général Wittaker) et aux grosses ficelles (la Mangouste, encore lui ?), pâtit sans doute du format imposé en une cinquantaine de pages de la série XIII Mystery.
Vite fait, bien fait ?
Hmmm... vite fait, en tous cas.