Franquin excelle dans les histoires simples. Ici elle est bien construite et même si la BD est moins "riante" que les précédentes, elle reste une des meilleurs qu'il ait écrite.
Evidemment sans Seccotine, comte de Champignac ou encore Marsu, il est plus dur de trouver des gags.
Certes quelques situations comiques apparaissent (la course de vélo...). Mais en quantités réduites. Et souvent Fantasio n'y est guère à son avantage et râle un max !
Cet opus joue donc l'alternance aux aventures de l'autre côté de la planète (cf. tome 7 et 10).
L'héroisme reste ici l'apanage du seul Spirou, Fantasio jouant le rôle de faire valoir naïf et d'humeur plus sombre que d'habitude. Limite antipathique parfois.
En un mot, Franquin s'essaie à la DRAMATURGIE avec un succès modeste, mais un succès tout de même.