La Page blanche par Apostrophe
Puis-je être juste à critiquer ce livre en étant un fan du travail de Pénélope et de Boulet ?
Ce qui arrive à Eloïse, l'héroïne, durant les 200 pages de l'album, aurait pu être résumé en 5 cases par d'autres et c'est cette différence qui donne toute la richesse à cette histoire. On sait au combien Boulet aime s'appesantir sur ces détails émotionnels (un parfum, un lieu, un geste, ...) et l'associer à la simplicité, que dis-je l'authenticité et la fraicheur de Pénélope et Bam, voila la Page blanche. Une histoire qui part de rien et qui s'attache aux détails et qui termine sur un début.
Pour les adeptes d'actions, passez votre chemin, ce n'est pas la bonne crémerie, si vous aimez regarder les nuages Stop, c'est ici. Certain pointeront du doigt le style graphique de Pénélope, ils se méprennent, le détails ne se trouve pas dans l'encre mais dans le cœur, la tète. La précision est définitivement dans la case entière qui stoppe juste sur ce petit truc qu'aucun autre auteur ne fige, Le dessin ne s'encombre pas de ce qui n'est pas nécessaire, il a ce coté rond d'un rêve, d'un souvenir.
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