Politisé comme jamais et après avoir montré toute les tares de l'homme, Uderzo renouvelle radicalement sa recette en donnant une place importante aux femmes du village, fustigeant à la fois le féminisme et la ridicule inégalité homme femme, le postulat de cet album est intéressant.
Uderzo tape là ou ca fait mal et cet album a clairement fait parler de lui. Ambiance totalement différente qui m'a en partie plu mais la fin trop cliché dessert l'ensemble.
Un peu maladroit, je ne le dirai pas sexiste, Uderzo mène son Astérix loin, il en vient carrément au mains avec cette femme barde trés libérée, et s'en veut immédiatement. Curieuse façon ou l'on peut y voir une morale douteuse (l'égalité homme femme est si transparente qu'une baston intersexe ne doit plus être choquante (oui j'éxagère).)
Cet album a du malheureusement choquer et déranger la bien pensance, mais le tout est au final bon enfant, l'humour assez efficace, et Uderzo se moque bien de toutes les tares humaines, c'est juste dommage d’expédier la fin sur un gros cliché qui tache.