sombre, glauque réaliste et très violent
La spendeur du pingouin
Note: 14/20
Scénario: 7/10
Dessins: 3/5
Coloisation: 4/5
Points positifs
- Des dessins réalistes et sordides
-Un très beau jeu de lumière
- Enfin l'histoire complète du pingouin, illustrant avec brio la violence de celui-ci...
- ...Accompagnée de flash-backs réalistes et émouvants...
- Très belle réédition, superbe couverture, petit supplément sympathique à la fin et schémas des couvertures.
Points négatifs
- ... Mais la violence est gratuite par moments
- Un côté sombre qui pourra déplaire
- Actions et mouvements flous
- Prix un peu élevé
La splendeur du pingouin est un ovni dans l'univers du comics (ce qui n'est pas que positif). Il se démarque totalement des autres en cherchant à atteindre la cruauté et le sadisme parfait. Le scénario va avec les dessins sombres qui peuvent déplaire à certains.
Comme dans The Killing Joke, on a ici de nombreux flashbacks qui montrent ici le passé de l'un des criminels les plus redoutés de Gotham.
La première fois que je vois l'histoire un comics de Batman où sa présence est quasiment inexistante. On se concentre vraiment sur Oswald Cobblepot et son cher passé. On ne parle quasiment de rien d'autre que des faits et gestes de ce dernier. Jamais on ne voit Gotham, jamais on ne voit ses habitants. On ne se concentre que sur la violence enfouie du pingouin entouré de ses sbires.
C'est aussi l'une des premières histoires d'amour qu'on nous sert chez un ennemi de batman. Celle-ci est très belle mais réaliste, voir moralisatrice.
Au final, j'ai été surpris par ce comics à l'allure sombre et glauque et aux dessins et couleurs maîtrisés mais à la violence trop intense.