Il y est question de beaucoup de sujets : du COVID, du fantôme de Joseph Kessel, de violence, d’amitié, de sport, de religion, de politique, de la relation père-fils, de colère, et tout cela s’articule étonnamment bien.
La synagogue replonge, l’auteur Joann Sfar, dans ses souvenirs de jeunesse à Nice où il vit enfant avec son père. Pour éviter les prières au sein de la synagogue, il décide d'endosser un autre sacredoce en intégrant le groupe de sécurité de la synagogue.
Cette bande-dessinée permet aussi de retracer les événements antisémites qui ont marqué la France durant ces dernières années, si j’étais au courant de certains faits marquant, cela m’a aussi beaucoup appris. Tant la partie dessinée que la partie coupure de presse à la fin de l’album sont à ce titre fort intéressants.
Au-delà de l’aspect didactique de ce livre, c’est aussi une bande dessinée comique portée par l’humour de Joann Sfar. Plus encore, c’est le sens de l’autodérision de Joann Sfar qui est très agréable à lire et les planches qui concernent les entrainements de Kung-Fu m’ont particulièrement amusées.
Enfin, je ne suis pas une grande fan du style de dessin de Joann Sfar mais La synagogue m’a conquis par sa lumière, sûrement dû au bleu de la Côte d’Azur magnétique