Je suivais Julie Maroh depuis son pamphlet contre l'homophobie sur son blog. J'avais vaguement conscience de lire une des plus talentueuses auteurs du moment. Alors quand l'album est sorti, j'ai foncé.
Eh ben pourtant, je n'étais pas préparé à ce livre, à ce bleu, à la tragédie, à ces larmes. Peu de livres valent autant leur prix. Peu de BD méritent autant d'être présentes dans toutes les bibliothèques du monde.
Jusqu'au grand format de ce livre, qui le distingue des autres dans mes rayonnages, qui le met à part. C'est bien qu'il soit à part. Peu de livres méritent autant qu'on se souvienne qu'ils existent.