"Le bouclier arverne" est un des albums d'Astérix que je préfère. Pourquoi je n'en sais trop rien. Est-ce l'idée de départ, retrouver le bouclier de Vercingétorix, l'amnésie mémorielle autours d'Alésia, le caractère jovial des auvergnats et leurs spécialités culinaires (miam), ... ? Mystère. Comme d'habitude scénario et dessins sont impeccables.
L'histoire justement. Abraracourcix est malade, victime encore une fois d'une indigestion. Panoramix décide de l'envoyer en pays arverne pour suivre une cure d'amaigrissement. Nos deux amis décident d'escorter leur chef et d'en profiter pour visiter la région. Mais en chemin ils rencontrent Franfrelus l'envoyé de César. César décide pour impressionner les arvernes de défiler sur son bouclier à Gergovie. Il charge Franfrelus de retrouver le bouclier qui semble avoir été oublié en Gaule par César. Astérix et Obélix vont alors tout faire pour le retrouver avant lui. Mais une drôle de surprise les attendra au bout de cette aventure.
Je ne peux résister au plaisir de citer ma phrase préférée dans cette BD.
"On ne sait pas où c'est Alésia".
Goscinny et Uderzo font comme à chaque fois ou presque preuve de maîtrise dans leur partie respective (scénario et dessin). C’est même la meilleur période dans le dessin des personnages qui n’ont pas la taille gigantesque qui sera la leur dans les derniers albums. Les couleurs sont également moins criardes que dans des albums comme « La galère d’Obélix ». Le scénario ne déborde pas de gags, ni d’imagination contrairement à la plupart des histoires d’Astérix. Malgré ce défaut c’est un album que j’aime, sans doute pour son côté franchouillard, l’Auvergne, la potée, … .
Encore une fois Goscinny et Uderzo signent un album bon enfant qu'on relis toujours avec plaisir.