Un pigeon pour un franc

Hormis les couleurs, qui sont chaleureuses, rien ne m'enthousiasme vraiment dans cette série de bandes dessinées. Les héros sont trop peu crédibles pour m'être sympathiques ; d'ailleurs, rien n'est plus agaçant que l'excuse bateau de l'absence de Sherlock Holmes pour justifier l'aventure des jeunes détectives. Quant à l'enquête, même si elle est mieux conduite que la précédente, elle manque d'intensité pour rendre intéressant le conflit politique russe évoqué. En fait, tout est trop superficiel et prévisible, mais le scénario a le mérite d'aborder des sujets rarement privilégiés dans les œuvres jeunesse.