Rosinski s'est acheté un Posca blanc ! Et il en fait un usage intensif (voire exagéré, à mon sens). Mais c'est appréciable de voir toute une BD menée en technique mixte, comme un Bilal. Ça lui donne un relief incomparable, même si ça n'est pas mon style préféré. Quant à l'histoire, elle n'est pas si mal, sans plus, avec un Thorgal en père dépassé par les événements, face à un ado ingérable qui lui mène la vie dure. D'un coup, il n'est plus qu'un jouet entre les mains d'enfants ingrats, de religieux fourbes ou de femmes manipulatrices. C'est ainsi, les héros pacifiques ont besoin qu'on les malmène un peu pour que les histoires aient un brin de piment. Étrange quand même de voir notre viking intrépide, qui a arraché des clés à des entités surnaturelles, se faire rouler dans la farine et céder aux affres du vague à l'âme. On dirait que l'histoire et ses 2 cycles parallèles doivent se rejoindre (et se résoudre) dans le prochain tome... Vivement Noël prochain, donc !