Un jeune garçon, Ren, fugue après le décès de sa mère. Errant dans les rues de Shibuya, la nuit, il rencontre un étrange personnage qu’il tente de suivre. Cette filature le conduit à Jûtengai, lieu magique où vivent les bêtes, créatures animales mais civilisées, et n’ayant qu’une faible estime pour les humains.
Dans cet univers où il se retrouve étranger, il devient le disciple de Kumatetsu, un ours qui prétend au statut de nouveau leader de son peuple. Mais fruste au possible et craint autant que moqué par ses congénères, il ne bénéficie pas de la reconnaissance à laquelle il aspire. Les deux personnages, perdus et solitaires, se trouvent donc pour tenter, ensemble, d’apprivoiser le monde qui les entoure.
Paru de manière à accompagner la sortie sur nos écrans du Garçon et la Bête, début janvier, ce premier volume (sur quatre annoncés) surprend de la meilleure des façons qui soit. Si l’on retrouve bien évidemment la poésie et la force du récit de Mamoru Hosoda, le travail d’adaptation de Renji Asai s’avère particulièrement réussi, tant au niveau du dessin lui-même que du découpage des planches.
Une réalisation qui rend justice à l’œuvre du cinéaste, malgré la divergence des supports et les grammaires très différentes du manga et de l’animation.
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