Les larmes qui suivent la lecture d'un Taniguchi sont encore de Taniguchi.
C'est difficile d'écrire à propos de Taniguchi. On a l'impression que l'émotion en dit trop une fois qu'on l'a lu. Qu'il soit aussi reposant que L'Homme qui marche ou aussi émouvant que Le Journal de mon père, tout aussi calme d'ailleurs, c'est comme si le livre " parlait " de lui-même, comme si les personnages étaient vivants, existaient tellement l'immersion est facilitée, qu'on le veuille ou non.
Certains lisent des livres pour voyager ; j'en suis pas partisan, mais ce fut le cas de celui-ci, et de tous les Taniguchi. Ayant une préférence pour le style " déambulations " du Gourmet solitaire ou de Furari, Le Journal est bercé d'un calme reposant et d'un personnage qu'on voit évoluer peu à peu avec un talent graphique exceptionnel (je suis toujours très objectif).
Il ne manque plus qu'à voir naître Yoichi, largement " inspiré " par la vie Taniguchi lui-même, pour voir l'impression d'avoir vécu une vie entière. Et de vivre sa vie.
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