Pow. La que-cla wesh.
Genre là, maintenant, tout de suite j'ai envie de rentrer chez moi. Faire couler un bain, fermer les volets, foutre The Cure à fond (les périodes bien bien dépressives de Robert Smith ou alors un bon gros Morrissey des familles, ça marche aussi t'as vu ?), et hurler sous l'eau une fois que c'est monté à ras-bord.
Le Muret m'a foutu de ces frissons minou même pas t'imagines. 10 piges d'écart avec ma génération, celle des grands frères troués, blousons noir façon Béru, des enfants perdus dans le rock alternatif pour jeunes en quête de modèles qui comprennent leur solitude et leur mal-être. Le noir et blanc s'marient nickel chrome avec les jeux d'ombres et de lumières, et en général une fois que tu m'as cerné comme ça c'est difficile pour moi de décrocher.
Coté scénar', c'est un album sur une une ado à la dérive. Un peu comme on le vit ou comme on en croise plein sans en avoir quelque chose à foutre ou se dire que c'est important qu'ils aient une histoire à raconter. Une histoire pleine d'incertitudes, de doutes et de questionnements.
Et un muret. Un muret qui sépare à la fois les générations et les identités des protagonistes. Qui sépare à cause du besoin de se détruire jusqu'à.
Jusqu'à. Merde. Moi j'ai la boule dans la gorge et j'essaye de tout retransmettre sans que ce soit tout emmelovrac.
Le mieux c'est que si tu l'as pas lu tu le lises et tu me dis quoi. Et si t'as lu tu peux me dire aussi c'que t'en as pensé. Deal ?