Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/02/09/le-palais-des-assassins-tome-1/
Extrait :
Nouvelle série chez Ki-oon avec ce titre qui semble rappeler à beaucoup de mondes Les carnets de l’apothicaire. Pour ma part, je n’ai pas encore lu cette autre série, même si j’aimerais beaucoup. Comme je vois plusieurs avis évoquer leur similarité, je suppose que c’est en partie le cas. Il faut dire que l’intrigue se place presque au même endroit pour les deux, et peut-être même durant une période similaire, donc même si cela reste de la fiction, il ne peut qu’y avoir des similitudes. Pour le palais des assassins, il s’agit surtout d’une série humoristique, l’auteure semble jouer avec les mœurs de la cour, et surtout, tous les coups bas qui s’y déroulent. Pour cela, elle a créé un personnage assez naïf quant aux relations humaines, mais avec des capacités étonnantes.
O Karin est notre protagoniste, malheureusement pour elle, elle porte le nom d’un être important de la cour. Son père est fonctionnaire au service de l’empereur, et il est connu pour ses coups bas, tels que des assassinats ou encore des tortures. Karin souhaite se défaire du nom de son père, mais cela s’avère très difficile, car son visage ne semble pas l’aider non plus la pauvre. Ainsi, à chaque fois qu’elle se présente, les autres prennent inévitablement peur, pensant qu’elle vient les éliminer. Je trouve ses situations assez drôles, car son père est malin, et il faudrait être idiot pour envoyer sa fille, pour éliminer des gens (surtout si elle donne son vrai nom). Ses situations montrent surtout que certaines personnes ont souvent des réactions extrêmes et illogiques. Après, ils ont de bonnes raisons de se méfier, mais malgré ses compétences en assassinat (son père l’y a évidemment formé), elle n’a que faire d’apprentie servante… ce qui augmente aussi le côté ridicule de ses différentes scènes. Je conçois toutefois, que celles-ci pourraient finir par être trop répétitive et donc redondante à la longue, à surveiller donc…
Karin semble être une jeune fille assez réservée, et surtout, elle ignore comment communiquer normalement avec les autres. Elle essaie tant bien que mal, mais à cause de son nom, les quiproquos sont nombreux. La situation semble évoluer légèrement vers la fin du tome, et heureusement, car comme indiqué plus haut, cela aurait pu devenir bien trop régulier et rendre l’intrigue et la série vide. Derrière ce côté humoristique important ce cache également un côté plus sombre. Dans les différentes zones de la cour impériales les coups bas et complots vont bon train. Deux descendants de l’empereur en ont déjà fait les frais et même les servantes n’y sont pas protégées. Dans cet espace, que l’on peut qualifier de fourmilière tant il y a du monde, chacun essai de tirer son épingle du jeu. Les nombreuses concubines de l’empereur n’aident pas à avoir un souverain stable par exemple, puisque chaque partie veut voir son fils sur le podium. Les servantes se battent également entre elles afin d’avoir les faveurs des concubines ou autres membres haut placés. Même si l’intrigue commence gentiment, Karin pourrait avoir à ressortir ses talents plus souvent qu’elle ne l’aurait cru.
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