Critique de Chien chaud, quatre saisons par Sunread26
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le 30 sept. 2022
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Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/08/02/le-palais-des-assassins-tome-3/
Extrait :
Troisième de la série que j'ai prêtée à ma sœur avant de pouvoir le lire moi-même. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que j'ai une petite période récits historiques. Cela comprend des romans sur la Seconde guerre mondiale, mais aussi des titres autours de la vie à la cour impériale chinoise. Il faut dire que c'est une ville dans la ville, avec ses propres règles, ce qui est assez fascinant en soi.
Précédemment, Karin avait été transférée au palais du froid, où sont regroupées les anciennes concubines, celles qui ont été abandonnées. Ce n'est donc pas le meilleur et le plus joyeux des lieux, tant pour y vivre pour y travailler. Les femmes sont à peine nourries et n'ont le droit à aucun moyen de passer le temps. Il est également interdit pour les servantes de communiquer avec elles, c'est donc une mort lente et horrible qui attend ses pauvres femmes. Cela est clairement inhumain, et certaines concubines feraient bien de voir l'état du palais et le traitement de ses femmes pour, peut-être se tenir un peu mieux. Le nouvel empereur n'ayant pas encore vraiment de pouvoir, il ne peut pas influencer beaucoup la cour. C'est pour cette raison que beaucoup en profites pour abuser de leur position. Cela créé un climat politique assez instable où chacun sert ses propres intérêts bien plus ouvertement qu'à l'accoutumée. Que ce soit la reine douairière (qui devrait prendre sa retraite), la princesse Koki (qui croit que son frère et toujours en vie) et la grande concubine Ga (qui veut mettre son fils sur le trône). Pour une fois, on peut dire que les femmes cherchent à avoir ou conserver le pouvoir et que le seul mec qui reste à vraiment du mal.
La série insiste également beaucoup sur les tentatives peu loyales d'atteindre ses fins. Notamment via l'assassinat, la corruption ou encore la manipulation. C'est dans ce contexte que le père de Karin, ainsi que ses frères, vivent au quotidien. En tant que servante, elle ne doit avoir affaire qu'à une fine partie de tous ses actes, même si le scénario aide bien à en voir d'avantages. D'ailleurs, le comportement de son père est aussi expliqué dans ce tome, et cela change totalement ma vision à son égard (même si enseigner comment tuer à ses enfants n'est pas toujours une bonne solution). La partie politique est un peu plus importante dans cette série, là où les Carnets de l'apothicaire (je cherche toujours les carnets dans l'histoire), se concentre plus sur le métier d'apothicaire, ainsi que les concubines ou autres petits métiers de la cour. Même si, dans les deux cas, il y a toujours un peu de politique et tentative de meurtre, la manière d'aborder l'histoire et assez différente. Karin entre en tant que domestique volontairement, là où Mao avait été kidnappée. D'ailleurs, en parlant de kidnapping, il en a été de même pour un eunuque ce qui me surprend guère (ce qui me surprend c'est pourquoi être fidèle à quelqu'un qui ta enlevé ou acheté puis castré).
[...]
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Créée
le 2 août 2024
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