La chance d’avoir quelques amis avec une culture dans un domaine que vous connaissez moins ou plus récemment, c’est de retourner dans le passé dénicher des pépites. Pépites qui furent très appréciées mais quand déjà plus de vingt ans se sont passés, la probabilité de tomber dessus par hasard est faible. Surtout concernant la bande dessinée et des albums indépendants (en l’occurrence ici il n’y en eu que deux).
Alors me voici à recevoir comme cadeau ce Léon La came. Le trait est très singulier et l’histoire à la fois classique et déconcertante. Une famille de la haute bourgeoisie cherche à assure leur futur et l’évolution de leur société de cosmétiques. Pour cela ils veulent se servir de l’ancien, bientôt centenaire et d’en faire symbole de durabilité et de qualité. Le vieux justement est loin d’être un gentil petit vieux passif et soumis. Il se lie d’amitié avec son petit-fils Géraldo-Georges qui passe la plupart de son temps aux toilettes.
C’est un peu décalé, un peu dingue, avec des pages aux dialogues truculents et le scénario n’est pas sans réserver des surprises bien senties, quelques fois hilarantes, des fois plus glauques. Un livre qui fut majeur quand il sortir et toujours captivant aujourd’hui.