Qui dit Aigles de Rome dit péplum ! Cette bande dessinée nous en met réellement plein les yeux et j'ai eu nettement l'impression en lisant les quatre tomes de ne pas voir défiler le temps ! Les Aigles de Rome, c'est un scénario qui tient bien la route, pavée de combats (oui oui je suis fort en jeux de mots, ou pas !), de rivalités amoureuses, d'amitié, de trahisons et qui nous entraîne au coeur de la Rome antique à un rythme aussi endiablé que celui d'un cheval au galop. On tient là une véritable B.D. historique mettant en scène deux héros, sur un fond historique.
Tout ce qu'on aime ! Marine dès son premier tome arrive à un résultat des plus convainquant, je ne vous dit pas à quoi il arrive au 4ème tome !
Ce premier album se concentre sur la jeunesse de deux protagonistes aux caractères bien trempés. Nous avons Ermanamer, un germain, héros principal de la série qui vivra sa jeunesse à Rome (en effet en tant qu'otage, il est le garant de la paix entre les romans et les germains). L'autre héros est un citoyen de Rome prénommé Marcus Falco (fils d'un général proche de l'empereur).
Initiés à l'art de la guerre par l'intraitable père de Marcus, ces deux-là vont se haïr, puis s'unir par le sang, pour finalement...
Et si toute ressemblance avec des personnages et/ou des personnes ayant existé vous interpelle, c'est normal ! Arminius a bel et bien existé. C'est un chef de guerre de la tribu des Chérusques qui a mis une bonne raclée aux armées romaines à la célèbre bataille de la forêt de Teutobourg, il y a 2000 ans de cela ! Mais déjà, j'en dis trop... L'essentiel de l'action de ce premier tome se déroule donc à Rome. On suit avec beaucoup d'intérêt la relation complexe qui se noue peu à peu entre les deux jeunes hommes qui, bien qu'issus de deux milieux radicalement opposés, finissent par devenir inséparables. Le plus grand atout de cette nouvelle série reste cependant le graphisme qui nous offre des aperçus de Rome devant lesquels on prend plaisir à s'attarder...
En ce qui concerne les dialogues, il y a du bon, du très bon, même si il y a de petites choses à revoir... Va falloir enlever les « Tu me paieras ça petit connard » ou encore les « Oh pardon mais c'était à pisser de rire. », tout ça ne fait pas très romain (même si j'adore ces répliques !). Mais bon pour un auteur qui n'en est qu'à son premier tome et qui doit encore prendre ses marque, quoi de plus normal !
Pour les décors, on ne change rien. Ils sont surprenants de réalisme, tout comme les accoutrements des personnages : un vrai régal !
Le dessin… que dire du dessin de Marini ? Il est toujours aussi splendide, efficace… Les décors sont bien travaillés, les couleurs magnifiques et d'une justesse infaillible. Il n’y a vraiment rien à redire la-dessus.
En conclusion
Le premier opus des aigles de Romen est une pépite bourré de qualités ! Une B.D. que je conseille à tous !
A lire !