Ce tome est le quatrième d'une série de 4, formant le crossover WildCats / X-Men paru en 1997/1998 : (1) L'âge d'or avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Travis Charest, un encrage de Charest, aidé par Hommage Studio, (2) L'ère des lumières avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Jim Lee, et un encrage de Scott Williams & Sam Regla, (3) Les temps modernes avec un scénario de James Robinson, des dessins d'Adam Hughes, et un encrage de Mark Farmer, et (4) Les années noires avec un scénario de Warren Ellis, des dessins de Matt Broome (aidé par Brett Booth), et un encrage de John Dickenson, Armando Durruthy, Tom McWeeney et Sean Parsons.


En 2019, les superhéros ont été anéantis par des hybrides Sentinels / Deamonites. Les rares survivants sont réduits à l'état d'esclaves soumis aux perversions des hybrides. Une poignée d'entre eux ont mis au point un plan pour se rebeller et s'enfuir.


Cette tétralogie s'achève avec des auteurs moins connu à l'époque pour Warren Ellis, et de moindre envergure pour Matt Broome. Dès les premières pages, il est visible qu'Ellis s'inspire de Days of future past installant un futur dans lequel plusieurs superhéros ont été exterminés, et les autres sont asservis par ces hybrides de Daemonites et Sentinel, portant des tenues sadomaso avilissantes, réduits en esclavages, torturés physiquement et psychologiquement selon leur bon vouloir. Ça se lit rapidement, c'est plus proche du décalque du scénario de Claremont et Byrne que de quelque chose d'original. Il y a un ou deux moments plus noirs que "Days of future past", et ça s'oublie très vite.


Dès le début, Matt Broome réussit à installer une ambiance des plus noires, avec des paysages de désolation, des méchas aux formes complexes et inquiétantes, des héros aux visages fatigués et tourmentés, des tatouages dérangeants... et des tenues très cuir et révélatrices. Les décors disparaissent rapidement et plusieurs pages durant. Les méchas sont impressionnants tout du long. Page 5, il est possible de remarquer le cadavre de Batman. Il y a une proportion non négligeable de cases composées uniquement de visages accompagnés d'un phylactère, sans arrière plan autre que de jolis dégradés.


Cette dernière histoire impressionne par l'aspect graphique mélangeant science-fiction et gothique, mais déçoit par son scénario plagié sur celui de "Days of future past", par le niveau d'interaction primaire des personnages des 2 univers, et par les pages de moins en moins intéressantes au fur et à mesure (avant un final très impressionnant).

Presence
4
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le 1 janv. 2020

Critique lue 24 fois

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