Les Chapeaux noirs, un album avec beaucoup d'idées.
Pour commencer, c'est vraiment à partir de cet album que l'univers de Spirou et Fantasio trouve son véritable charme. Déjà, Spirou commence à se rapprocher visuellement de son apparence définitive et les paysages commencent vraiment à sembler authentiques. Plus particulièrement la ville du Far West Tombstone où l'on voit nos deux héros préférés habillés en cow-boys; et badass face aux criminels avec ça.
De plus, la chute de cette aventure est hilarante.
Par contre, à partir de la deuxième histoire, Comme une mouche au plafond, les silhouettes et les décors perdent en authenticité visuelle tant ils semblent avoir été dessinés à la va-vite.
Heureusement, ceci est rattrapé par un récit basé sur le comique de situation avec un Spirou littéralement au plafond. Récit où nous avons également le magicien Abdaka, méchant mi-comique, mi-dangereux.
Heureusement, dans les deux dernières histoires (sur lesquelles je ne dirai rien afin de ne pas vous spoiler), on remonte en qualité niveau visuel Franquin semblant être de plus en proche de son style définitif que l'on retrouva dans les tomes suivants.
Malgré tout, un gros défaut persiste, il semblerait que l'auteur soit hésitant sur quelle devrait être l'allure de Fantasio ce dernier ressemblant plus à un bonhomme avec une tête de ballon qu'un humain avec une tête et une silhouette.
Encore un peu de patiente.