7/10 - 1934 colorisé en 1955
Cette fois tintin suit une piste du début à la fin de l'album, ce qui met presque fin à ce sentiment de successions de sketchs, pour un récit plus Pulp, aux personnages enfin redoutables. Je ne parle pas forcément des méchants (Rastapopoulos et Alan, encore à l'état de prototypes), mais plutôt des Dupondt, de Philémon Cyclone en ersatz jetable de Tournesol, mais surtout du héro lui-même qui trouve son ton: aventurier fouineur, mais malin et adepte de la méthode douce. Il reste des scories de la trilogie précédente (une sensation de passer de manière un peu brute d'une scène à l'autre, le traitement des animaux dans les gags) mais en terme d'immersion, de rythme, d'humour et d'ambition narrative nous avons bel et bien passé un cap - pour meilleur exemple cette séquence onirique parfaite dans son utilisation. Une histoire à suivre et le début d'un cycle voyage et péripéties que j'arrêterais à "l'oreille cassée".
Les débuts de: Casterman, les mirages dans le désert, les frasques des Dupontd, une intrigue type "policier", des trafiquants - armes et stupéfiants, Rastapopoulos, Allan, Oliveira da Figueira, le thème de la folie et la visite d'un asile.
Fin de : Tintin politisé, Tintin parle aux animaux sauvages.