Le tome "les déserteurs" prend lieu et place à Fort Bow, le colonel va s'absenter plusieurs semaines et délègue le commandement du fort au capitaine Joyce, un personnage au caractère bien trempé. La particularité de l'album c'est le changement de dessinateur. Willy Lambil remplace définitivement Louis Salverius - décédé pendant "Outlaw".
Comme on peut le voir sur la couverture on est encore dans la période indienne des Tuniques Blues. Je trouve que les dessins sont de plus en plus convaincants et au niveau des couleurs on passe à la vitesse supérieure. L'humour est là, l'histoire est intéressante, les personnages ont tous quelque chose, le duo Chesterfield / Blutch est déjà bien installé...
Bref, j'ai été assez convaincu par ce cinquième tome - que j'avais déjà lu pendant mon adolescence, en le relisant les souvenirs sont revenus (du coup je me suis spoilé tout seul une partie des rebondissements). Pas grand chose à redire en fait.