Les Enfants d'Hippocrate, tome 4 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Cette série a vraiment quelque chose de fort, que ce soit ses différents personnages, patients ou médecins, ou son intrigue où la maladie est omniprésente et parfois de longue durée. Je n’ai pas encore lu l’autre série de l’auteur, le bateau de Thésée, mais j’ai les trois premiers tome dans ma PAL, j’ignore donc si cette sensation de force est liée au style de l’auteur, à sa manière d’aborder les choses… Le plus long séjour que j’ai eu à l’hôpital a duré une semaine, j’ai trouvé ça long et interminable… Je n’ose imaginer les sentiments de ceux y restant bien plus longtemps… Grosse pensée et câlin à vous !

Ce tome est centré sur deux intrigues importantes, la dualité entre Maco et son frère Hideki d’un côté et la combat de Tomorin contre sa maladie de l’autre. Hideki ne manque pas une occasion de rabaisser son frère et de remettre en question ses compétences. Est-ce un signe de manque de confiance en soi ? Je pense de plus en plus qu’il est revenu parce qu’il a fait une bourde, ou parce que plus personne ne l’apprécie. Le père, lui, ne sait pas trop quoi faire, il aime ses deux fils, et il aimerait les faire travailler en équipe, selon moi, cela restera impossible tant qu’Hideki ne se remettra pas un peu en question. J’espère juste qu’aucun patient n’aura à perdre la vie pour que cela arrive. D’ailleurs, la psychologie est beaucoup évoquée dans la série, il n’y a pas de psy dans les pédiatries ? Ou alors je n’ai pas fait attention, oups.

Pour ce qui est de Tomorin, après avoir appris pour sa maladie et les traitements, elle doit commencer à faire face à de nouvelles difficultés. En effet, la chimio engendre plusieurs problèmes sur le corps humains, à commencer par la perte de pilosité. Tomorin commence donc à perdre ses cheveux petit à petit, je trouve cela horrible, et je comprends pourquoi certaines personnes souhaitent se les faire couper avant la chimio… J’ignore si le ressenti à ce sujet-là est différent si on est une femme ou un homme, j’imagine que le choc doit bien être le même (même si une femme est souvent bien plus jugée qu’un homme). A cela s’ajoute la baisse des défenses immunitaires, qui rend le patient très fragile. Avec cette baisse, il est plus facile de tomber malade, mais surtout de développer des infections. Je n’ai pas tout saisi, mais apparemment, les intestins semblent très sensibles à cela. Tomorin est vraiment une jeune fille courageuse, comme tous les enfants dans la même situation qu’elle. Courage et câlin à vous tous !

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