Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/10/01/les-enfants-de-la-mer-tome-1/
Extrait :
Je me suis laissé tenter il y a un petit moment par ce tome d’occasion, il s’agit d’une réédition de Delcourt/Tonkam. Comme je dois sélectionner un peu mieux les séries que je souhaite continuer, je me suis dit autant le lire maintenant, je serais fixée ! Série assez courte avec seulement 5 tomes sous ce format, mais à un prix au-dessus de 10€ car je suppose qu’il s’agit d’un tome double.
L’intrigue commence avec Ruka, je suppose, qui raconte une histoire à une plus jeune personne, mais rien n’est indiqué quant à leur lien. Je suppose qu’elles ont un lien de parenté, mais la certitude n’est pas là. Chose surprenante déjà, elle adorait le handball, malheureusement, on va dire que le sort s’est acharné sur elle, si bien qu’elle a fini virée de l’équipe. Pour le coup, je trouve cette scène injuste, puisqu’elle semblait être victime de harcèlement et que l’entraîneur n’a puni qu’elle ! Mais bon, passons… Ruka a une famille fracturée, j’entends par là que ses parents sont séparés et que sa mère semble avoir sombrée dans l’alcool. D’après les dires, ils travaillaient tous les deux à l’aquarium, mais seul son père y est encore. Quant aux événements menant à cette séparation et sans doute, au mal-être de sa mère, ils ne sont pas montrés dans ce tome. Elle est donc totalement seule quand il faut se défendre, c’est durant ses vacances qu’elle fera la rencontre d’Umi, un autre enfant assez particulier. Elle qui ne semblait alors pas si proche que ça de la mer, elle va commencer à s’en approcher pour mieux pouvoir le suivre. Mais aussi pour comprendre le mystère qui les entoure.
Les adultes ne sont évidemment pas bien loin et le tuteur d’Umi semble savoir certaines choses aussi. Toutefois, tout reste bien flou dans ce premier tome, ce qui est bien normal, il en reste encore quatre à lire. Malgré le côté fantastique et poussé un peu l’extrême, il est tout à fait possible d’avoir quelques différences génétiques ou physiques. La plupart du temps, elles ont lieu sur plusieurs générations. Il est d’ailleurs facile de tester certaines de ses différences, par exemple, tout le monde ne peut pas mettre sa langue en U. Il y a pleins d’autres éléments faciles à déceler également. Tout cela est dû à l’évolution et le changement de notre mode de vie. L’appendicite par exemple est aussi un « reste » d’une ancienne vie où l’on mangeait beaucoup de végétaux différents, celui-ci aidait alors à les digérer au niveau des intestins. D’une certaine manière donc, Umi et Sora surtout, ont évolué de manière à s’adapter au milieu marin, même s’ils ne respirent pas sous l’eau pour autant. Leur peau se dessèche vite à l’air libre, et surtout, au soleil, ils ne peuvent donc pas vraiment faire la bronzette. Cette partie n’est d’ailleurs que la surface de l’iceberg selon moi, surtout au vu des éléments montrés et la facilité qu’ils ont à nager.
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