Quand à presque 60 ans, un auteur réinvente de fond en comble sa série en un seul album, il faut applaudir !

Ce tome 18 propulse une rafale de nouvelles intrigues dans l’univers de Yoko Tsuno : l’impénétrable ordinateur Akhar, puis son masque d’Akina, et le dragon Ryu caché dans les entrailles d’un astéroïde ... sans oublier le retour de Tryak, le serviteur imperturbable, et l’inquiétant réveil de Hégora. Roger Leloup conclut en beauté l’histoire entamée dans Les Archanges de Vinéa, autour de la cité-tombeau et de sa reine de métal.

Et puis il y a les personnages propres à ce dix-huitième album : le terrible Gobol, un véritable Dracula des étoiles, avec ses mécas prédateurs d’enfants et son globe d’immortalité ; et Myna, le petit robot plus complexe que prévu, menteuse patentée mais pleine de courage. Dommage que Roger Leloup refuse que tout finisse mal, et fasse ressusciter Myna à la dernière planche : l’album perd un peu en maturité, du coup.

Enfin c’est peut-être la seule fois que les liens entre Yoko et Vic sont aussi sensibles et explicites, au point de remplir toute une tranche de l’intrigue. C’était avant que Roger Leloup renonce à cette histoire d’amour, et décide que Yoko sera à jamais pure et célibataire. Dommage.

Les Exilés de Kifa, ou la preuve que même les sagas vieilles de 30 ans savent se réinventer ! Époustouflant.
Wakapou
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le 31 oct. 2013

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Wakapou

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