Des problèmes de structure — est-ce trop long ou pas assez ? — et de point de vue plombent cette bande dessinée qui, de la présentation des personnages aux indications chronologiques, peine à se démarquer d’une approche purement documentaire. "Les Faux visages" sont la reconstitution d’une époque — rouflaquettes et grosses lunettes à monture carrée —, de la même manière que des dessins de presse seraient celle d’un procès : neutralité et anonymat du trait, que renforce l’utilisation de la bichromie. Du coup, ça se lit sans déplaisir mais sans passion.