D'habitude, je ne suis guère fan de Spider-man, aka l'homme-araignée pour les descendants de Molière. Et puis c'est con quand même, comme nom : l'homme araignée. C'est comme si tu disais Batman, ou Antman... Enfin, mieux vaut les appeler en anglais. Enfin non, mieux vaut les lire. Leurs aventures, je veux dire, pas eux, on ne peut pas les lire. Je m'embourbe. Bref. Reprenons.
D'habitude, je ne suis guère fan de Spider-man, aka l'homme-araignée pour les descendants de Molière. Mais tu vois, si y'a bien un truc que j'apprécie tout particulièrement, c'est quand un récit à l'accoutumée destiné aux gosses se transforme radicalement en gros trip de la mort du gothique de la nuit des morts-vivants.
Et donc, outre toutes ces transgressions, quand un mec comme Spider-man se sappe comme le Punisher pour les besoins d'une couverture noire à t'en faire péter les photorécepteurs, je ne peux pas résister à le lire. Je sais pas, c'est comme si y'avait quelque chose en moi qui me disait " vas y, lis ça, ton avenir en dépend". Sans qu'il en dépende réellement, c'est évident.
En fait, c'est comme si j'étais programmé pour les récits trop darks, et les récits trop violents, et ceux qui sont encore plus gothiques que Marylin Manson. Et donc, après cette introduction qui n'aura typiquement servi à rien si ce n'est à vous préter, le temps de quelques secondes, je l'espère, un mince sourire, que penser de ce Spider-Man noir?
Déja, brisons la confusion toute naturelle : non, Spider-Man n'est pas noir. Pour ça coco, faut lire Ultimate, pas ça. Et donc, comme son titre l'indique, c'est sombre, très sombre. Mais pas Trop sombre. En fait, ça l'est assez pour plaire aux amateurs de films, de bouquins et de comics noirs, mais également pour faire kiffer à mort les fans de Parker. Et Dieu sait qu'il y en a.
En fait, les personnages de l'univers de l'araignée sotn vraiment très bien sélectionnés, réécrits et réutilisés dans un récit qui se veut à la fois réaliste, cruel et sans concession. Et contrairement à ce que je pensais à la base, Spider-Man n'utilise pas de manière expéditives. C'est con. Mais en même temps, le mec est quand même bien plus proche de Dora l'exploratrice que de Charles Manson. Ouais, putain de comparaison, j'aurai jamais pensé pouvoir la faire. Je peux décéder en paix.
Et bien sûr, le récit est palpable, notamment grâce à de fuckings dessins de la mort qui tue, et à des couleurs foutrement sale, le tout doublé d'un encrage qui tâche. Ben au final c'était bien écrit. Vraiment, c'était super cool. Pas autant que le Punisher, mais c'était cool. Ni que Batman. Dépaysant. Et pourtant, je n'ai rien d'un paysant. #Calambour.