Très bon tome encore de cette surprenante série. Après un tome 6 qui annonçait un changement de casting (provisoire ou non ) pour la série, voilà un épisode qui donne l'avant-scène aux nouveaux "players" de cet univers. La bête, Jack, Boy Blue etc... trouvent ici leur rôle et leur moment de gloire.
Encore une fois divisé en deux histoires, le tome VII nous emmène d'abord suivre les aventures de Jack à Hollywood, où devenir un héros de films à la Peter Jackson est bel et bien la nouvelle route vers le pouvoir et l'immortalité pour un fable. C'est amusant sans être génial cet intermède, mais cela pose de bonnes questions sur la nature de ces personnages. On ne peut s’empêcher de penser à la problématique abordée aussi par Neil Gaiman dans son "American Gods"...
Mais c'est surtout la deuxième partie qui pose ce tome comme un pivot (pour ce que j'en voie) de la série, puisqu'elle dévoile enfin le visage de l'Adversaire, à la suite d'une héroïque aventure de Boy Blue. "Enfin!" se dit-on, cela progresse ferme. J'ai trouvé que les auteurs avaient très bien restauré l'ambiance des contes (en opposition à la triviale réalité moderne de Fableville) et que la série s’enfonce (avec bonheur) dans une histoire de plus en plus sinistre, non dénuée de réflexions sur le pouvoir absolu. J'ai aimé que l'épée vorpale de Lewis Caroll y joue un rôle considérable :-)
Excellent tome que "Les Royaumes". Foncez!