Finalement, pas de surprise majeure dans le scénar' : on a affaire à l'histoire typique de losers qui mentent sur leurs exploits et qui deviennent des héros plus tard (y a même un voyageur temporel qui vient leur confirmer). Le monde post-apocalyptique dans lequel ils évoluent est plein de déformations de leur passé, en témoigne le jeu "Institution" qui est un melting-pot de tous les jeux célèbres d'aujourd'hui. Ça fait de leur univers un truc bien dégénéré et crétin. Rien de transcendant, mais c'est assez bien amené pour passer au-dessus des dessins, dont le style ne cadre pas toujours avec les quelques rares moments épiques de ce premier tome.
Je me demande juste à quel public ça s'adresse. Dargaud parle d'une bédée accessible dès 10 ans. Je trouve ça un peu hasardeux, vu le contenu parfois violent et vulgaire, et le conseillerais plutôt à partir de 14-16 ans.
Dans l'ensemble, l'album n'est pas mauvais, mais mon avis aurait sans doute été plus enthousiaste s'il n'y avait pas eu toute cette campagne de pub que l'éditeur fait depuis même avant sa sortie.