Ça y est : nous entrons dans l’événement proprement dit, dans la fameuse "Crise Infinie". Et le moins que le puisse dire, c’est que cela déménage. D’autant que trois fantômes du passé viennent se mêler à la fête.
Deux récits principaux composent ce volume : le début de celui qui a donné son titre à la saga, Infinite Crisis et, au milieu de celui-ci, un autre, Power Trip centré sur le personnage de Power Girl dont les origines, enfin réinterrogées, viennent directement nourrir l’intrigue principale. Après trois volumes de préparation, le temps de la convergence et de la déflagration est enfin venu et tous les protagonistes jusqu’ici introduits se trouve impliqués. Démonstration de puissance, batailles galactiques et drame intimes au menu.
En outre, et surtout, des héros de mondes anciens que l’on croyais abolis surgissent alors du néant pour sauver ce qui peut l’être, pour suppléer les héros de la Terre ayant tous déçus. Ces héros dans l’impasse sont désormais confrontés à leurs limites et à leurs contradictions. La faillite des Wonder Woman, Batman et autre Superman ouvre la voie au retour d’un autre Superman, vieilli, d’un Superboy oublié et d’un Alex Luthor justicier.
Voilà donc ce que couvait cette Crise Infinie : le retour de personnages "sacrifiés" lors de la précédente crise, celle de 1985, la fameuse Crisis on Infinite Earths de Marv Wolfman et George Pérez. Cet événement, qui devait simplifier et homogénéiser les différents "mondes" super-héroïques de DC Comics, les réunissant tous dans un unique univers, trouve ici sa réponse. Des Limbes, ils s’extraient et nous reviennent.
Mais avec quelles intentions? Il faudra attendre le dénouement pour prendre la pleine mesure de l'événement.
Chronique plus détaillée, et illustrée, sur actuabd.com:
http://www.actuabd.com/Infinite-Crisis-T4-Collectif-Urban