Cette cinquième aventure ne m’a pas vraiment enthousiasmé, de façon très surprenante. Elle est plutôt bien fichue pourtant. Mais je la trouve un poil trop ordinaire, pas assez explosive, ni exotique. Il y a pourtant le Marsupilami et un certain suspense. Le comte de Champignac est sollicité une nouvelle fois dans une sorte de caméo, une brève participation. Mais c’est trop court.
Reste que malgré les poursuites et les bastons, l’histoire ne réserve guère de grande surprise. On a quelques jolis cadres, avec des décors bien foutus, bien dans la tradition de ce que Franquin sait admirablement faire, qui décrivent très bien l’époque. J’aime beaucoup son dessin, même s’il n’est pas totalement libéré encore de l’académisme bédé du temps.
Je retiendrais que Franquin s’amuse, semble-t-il, à dessiner une partie de football. On se rappelle avec grand sourire les matchs de Gaston Lagaffe. Décidément, après la course automobile dans Spirou et les héritiers, Franquin aime vraisemblablement à dessiner ses héros dans les sports populaires déjà à l’époque.
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