Le dessin de Brüno est toujours aussi personnel et le traitement en deux couleurs (jaune et noir) lui apporte encore plus d'élégance. Son sens du cadrage finit de parfaire la réussite graphique qu'est Lorna.
Par contre, en mélangeant de manière totalement foutraque des éléments aussi bien empruntés aux films de série Z, au cinéma gore ou au porno, Brüno accouche d'une histoire bien creuse. On aurait espéré mieux, car on peut rendre hommage à ces genres -cinématographiques avant tout- sans négliger son scénario (qui a dit Tarantino ?)