La saga continue, en terre nordique à nouveau, et la famille de Thorgal va s'agrandir, non sans traverser auparavant maintes épreuves, qui font le sel de cette histoire. Aaricia se retrouve au centre de l'intrigue, comme de juste, pendant que son mari est retenu au loin pour des péripéties involontaires et malvenues à deux doigts de l'accouchement. Tout le monde connaît l'histoire depuis 1990, mais je n'ai pas encore évoqué les somptueuses couvertures à l'huile de Rosinski, qui ont progressivement trouvé une expressivité dramatique percutante. Rien à jeter dans celle-ci, suffisamment explicite pour résumer en une image les enjeux dramatiques du tome. Quelle maestria, quand même.