Robert Johnson est le premier de la liste du club des 27. Et comme Rimbaud, c'est une gueule immortalisée sur une petite poignée de photographies, figé en tant qu'icone.
Mais c'est surtout une légende du blues qui en 29 titres et 2 ans de carrière influencera des figures comme Hendrix, Dylan, Clapton. Endimanché chaque jour que Dieu fait, il brûlera la vie par les deux bouts.
Devenu virtuose de la guitare à vitesse grand V suite à une vexation, dit-on qu'il aurait passé un pacte avec le diable. Il fuira le travail dans les champs de coton et courra les femmes, surtout celles qui pourront l'entretenir.
La narration de la bd est très convenue sans grand panache. Le dessin est plutôt maîtrisé quant lui. Il plante une ambiance façon magie Vaudou le long du Mississipi.