Luca, vétérinaire draconique, tome 2 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Déjà le second tome pour cette magnifique série par l’autrice de Terrarium que j’avais déjà adoré ! Après un univers de science-fiction, on part pour un univers de Fantasy où les dragons ont une place importante dans la vie de la population d’un continent (là où le continent voisin ressemble au nôtre). Le premier tome était une belle entrée en matière, maintenant on passe donc au suivant !

Avec les événements du tome précédent, Luca n’a pas vraiment le choix que de répondre à une interview demandé par l’excentrique journaliste (ou fouineuse et fouteuse de *****). Gilla sent qu’il y a anguille sous roche avec cette demande, mais elle ne peut rien y faire. Les conséquences seront présentés en fin de tome, et se poursuivront sans doute dans le prochain tome, on peut le dire, cette journaliste mériterait un point dans la tête. En attendant, le groupe et d’autres sont appelés pour rejoindre un accident. La situation est urgente puisqu’un train a déraillé, et c’est aussi là que l’on voit toute la stupidité humaine. En effet, les vies humaines seront plus importantes que celles des dragons, certains succomberont donc avant que les vétérinaires ne puissent intervenir. Pour des êtres considérés comme sacré, c’est quand même assez ironique de les laisser ainsi, voire d’aggraver leurs blessures en les déplaçant pour sauver un humain. Sans oublier qu’ils peuvent devenir dangereux suivant leurs blessures, et qu’avec le temps, ce risque augmente, mettant donc en danger les vétérinaires, qui, aux dernières nouvelles, sont aussi humains ! Une décision qui est donc idiote, illogique et immorale à laquelle Luca a évidemment du mal et elle n’est pas la seule ! Une loi existe, ok, mais est-ce que ça veut forcément dire qu’elle est juste ? Qu’elle ne doit pas être changée ? Et bien non, sinon nous les femmes serions encore interdites de porter un pantalon (sauf sur un vélo ou à l’équitation, loi abolit en 2013 pour info…).

J’aime beaucoup le design de chaque dragon, on voit qu’ils sont tous un peu unique, même au sein d’une espèce similaire. Le poids est également pris en compte lors des opérations, difficile de bouger un poumon d’un dragon trois fois plus grands que soi. Pour le coup, le fait de retourner un poumon ne me surprend pas, il me semble en avoir déjà entendu parler, même si j’ignore d’où je peux bien sortir cette information (mon cerveau retient des choses étonnantes parfois…). Après, je ne crois pas que ce soit une opération réelle, donc c’est sans doute dans une série que j’ai dû voir ça… Un accident de cette ampleur montre les dégâts occasionnés sur les dragons, qu’il existe un trafique à leur sujet, mais aussi qu’au final, leur vie ne vaut rien. Ce qui rapproche la série de la réalité, notre réalité, où l’on pense toujours qu’une vie humaine vaut plus qu’une vie animale. Ainsi, quand un requin tue un humain ou qu’un loup tue du bétail, c’est tout un drame, presque national, mais quand une armée humaine tue des milliers d’autres humains ou d’espèces en dangers, là on fait tout pour minimiser le problème. Ainsi, même si les dragons n’existent pas pour nous, j’avoue avoir été outré de la réaction du médecin dans ce tome. Surtout que le dragon que Luca souhaitait aidé ne gênait en rien le médecin et les autres secouristes dans leur opération. De plus, permettre le dégagement et le soin des dragons qui ne gênent pas, permet de sauver plus de vie draconique et surtout de moins encombrer les secours par la suite, puisque certains seraient déjà traités ! Surtout quand ses mêmes dragons sont des bombes à retardement…

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