Ta gouche, gégé
J'ai eu la même surprise que Lucky Luke quand il apprend que les Dalton ont une mère. Le personnage en apparence inoffensif mais que tout le monde finit par craindre, surtout ce pauvre Rantanplan,...
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le 16 déc. 2010
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BD franco-belge de René Goscinny et Maurice de Bevere (Morris) (1971)
Si on demande "quel est votre personnage préféré de Tintin ?"
Rares sont ceux qui vont répondre Tintin, par contre nombreux sont ceux qui répondront le Capitaine Haddock, les Dupond et Dupont ou encore le Professeur Tournesol.
Et c'est la même chose pour Lucky Luke, les meilleurs personnages sont les "secondaires". Ce sera soit Joe Dalton, soit Averell, soit Jolly Jumper, et ses punchlines excellentes surtout celles dans lesquelles il ne cache pas son mépris pour Rantanplan, et puis bien sûr, en parlant du loup, Rantanplan, le chien, qui par son impressionnante imbécillité et sa perception des réalités pour le moins insolite, bat à plate couture les intelligents Milou et Idéfix...
Alors réunir tous ces personnages est la garantie de donner, peut-être pas à chaque fois les meilleurs albums de Lucky Luke, mais au moins celle des plus divertissants et des plus drôles.
En plus, changer le pivot qu'est Lucky Luke pour un autre qui va se révéler tout aussi emballant que les personnages cités précédemment, et le plaisir n'en sera que plus fort.
Ma ma ma ma Ma Baker She taught her four sons Ma ma ma ma Ma Baker
Et ce n'est pas le fil conducteur, assez conventionnel au demeurant, qui va faire l'intérêt de cet album, mais les interactions des personnages avec ce pivot du temps d'un album.
Joe Dalton est jaloux qu'Averell soit le fils préféré et va tout faire pour atteindre la première place dans le cœur de sa mama ; Averell est trop content d'être le fifils à sa môman ; Rantanplan obéit vraiment au doigt et à l’œil à la vieille dame, et va rester stupidement couché pendant presque tout le long de l'album parce que la matrone (au sens romain du terme !) lui a dit de rester couché, au grand agacement de Jolly Jumper ; Sweety, le chat qui porte pas très bien son nom, est dévouée à sa maîtresse et est la grande terreur de Rantanplan. Et même Lucky Luke va s'y mettre en ressentant une véritable affection pour le personnage,
la laissant même volontairement échapper à la loi à la fin.
C'est toute cette "mythologique" qui donne tout l'intérêt de ce tome, qui scénaristiquement ne fait pas partie des meilleures, j'en suis conscient, mais qui, affectivement, fait une impression très forte sur le lecteur, qui adore tous ces personnages ; et je suis très loin d'être une exception à la règle...
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 18 févr. 2017
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