Une fois n'est pas coutume, je vais la faire courte.
Je trouve les dessins spectaculaire, lorsqu'ils sont en couleurs, et bon en noir et blanc. Le scénario A L'AIR super intéressant, mais il perdra tout simplement le lecteur lambda, Masamune Shirow ici, cède au côté obscur de son talent.
Déjà fortement tenté par un côté fanservice pervers qui existait dans son premier Ghost in The shell, ou il avait donné dans le porno soft core lesbien le temps de deux pages de vacance de réalité virtuelle,(Scène rendue plus soft dans la traduction américaine dont, nous, européens avons bien entendu hérité...) ici, il donne dans un fanservice spectaculaire, abusif qui déconcentre mais qui ravira le lecteur voyeur (Que je suis...) mais frustrera le lecteur en quête de réponse et de fil narratif (Que je suis AUSSI...).
Et voilà le problème, Masamune Shirow ici se fait plaisir, résultat : les dessins sont magnifiques, la technologie est exacerbée et le scénario est complexe et atteint le niveau de l'incompréhensible, même pour moi, qui est un amateur de transhumanisme et de cyberpunk, j'ai trouvé qu'il allait trop loin, qu'il oubliait que son lectorat 'était pas entièrement composé de fan hardcore universitaire ou tout simplement n'était pas relié à un câble dans sa tête.
Au final que reste-te-il ?
De très jolies images, du fanservice a gogo et un scénario que l'on imagine complexe et profond, mais au sens inaccessible. Des idées fascinantes, mais une jolie forme n'est rien sans la maîtrise narrative nécessaire pour amener son lecteurs et lui faire toucher le message de fond.
Personnellement, j'ai mis 5 parce que le graphisme m'a épaté et bluffé, et que je suis fan d'ecchi, mais les lecteurs de sens critiques qui ne partage pas mes goût passeront leurs chemins, où éviterons de vider leur porte monnaie pour une expérience qui risque au final de s'avérer décevante.