Critique de Chien chaud, quatre saisons par Sunread26
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le 30 sept. 2022
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Extrait :
Le premier tome m’avait déjà bien marqué avec son thème horrifique assez particulier et qui change de ce que j’ai l’habitude de lire. On n’a pas ici d’épidémie de zombie, de meurtres inexpliqués, mais bien une situation si réaliste, que l’on pourrait bien la voir arriver pour de vrai. C’est cette crédibilité, ce réalisme, qui fait l’horreur de la série mais aussi son charme.
Dans ce second tome, l’horreur, la tension et la peur montent d’un cran. Visiblement, les forces de l’ordre mais aussi sanitaires, ont sous-estimées l’ampleur de la tâche, mais surtout des risques. Pensant à tort que les moustiques, parmi les rares à pouvoir propager grandement l’infection, ne sont pas présents durant cette période de l’année. Pourtant, la situation montrera bien qu’il est probable de les retrouver quand même. Coupler à un peu de malchance scénaristique et voilà que ça a lieu dans un appartement bien connu. Nous lecteur, avons eu la possibilité de connaître cet appartement au préalable et donc de se douter des événements qui arrivent dans ce tome. Visiblement, l’infection touche différemment chaque individu, certains cherchant un proche ou une connaissance. Ils ne leurs restent que très peu d’instinct et bizarrement, il semblerait qu’ils cherchent le pardon ou de l’aide. Mais pour la personne qui a été la plus choquante du tome, on dirait que c’est sa dernière pensée qui l’habite, préparé à manger… mais pas avec des ingrédients normaux.
L’antagoniste est lui-même atteint de cette pathologie, mais pour une certaine raison, il ne semble pas être affecté plus que ça. En tout cas, il ne l’est pas autant que ses victimes. La différence réside peut-être dans leur mentalité, mais personnellement, je pense qu’il en est tout autre. Lui, il se l’est injecté volontairement et savais à quoi s’attendre surtout, il a donc pu se préparer psychologiquement (voire physiquement). Ce qui est loin d’être le cas de ses victimes, qu’il a kidnappé et à qui il a injecté le parasite sans leur accord et sans leur expliquer ce qui allait se passer. Il joue donc au mec fier de lui, alors que la situation est totalement différente. Il croit en une sorte de sélection naturelle, alors qu’encore une fois, lui était préparé mais pas ses victimes. Il n’a rien d’un sain, mais tout d’un bourreau, le fait qu’il ne choisisse que des pourritures en victimes n’y change rien. Il essaie sans doute de donner une solution miracle anti criminalité (dans un pays qui en compte déjà assez peu, c’est quand même comique).
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Créée
le 23 août 2024
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